Galerie Randolph
JOHN MENOUD
Randolph-Navigation
1. Nu mis à l’escalier pour Rrose Sélavy
2. Arcane 13 pour Leonora Carrington
3. Mis à nu par ses célibataires même pour Dorothea Tanning
4. Randolph – Kurt – Marcel no 1 pour Raoul Hausmann
5. Nu mis à l’escalier
6. Anna Blume pour Tristan Tzara
7. L.H.O.O.Q pour Francis Picabia
8. Mis à nu par ses célibataires même
9. Nu mis à l’escalier
10. Sinus, tangens, cotangens pour Man Ray
11. Randolph – Kurt – Marcel no 2 et Nu seul pour Jean-François Lehmann
12. Mis à nu par ses célibataires même
13. 1929 – Cet obscur objet du désir pour Alice Prin et Benjamin Péret
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NOUVEL ENSEMBLE CONTEMPORAIN
Direction : Antoine Françoise
Son : Thierry Simonot
Lumières : Léon Jodry
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Écrite pour quintette à cordes, flûte, hautbois, clarinette, saxophone, cor, trompette, trombone et percussion, Randolph-Navigation raconte la rencontre de John Menoud avec Ruedi Häusermann, un artiste suisse, multi-instrumentiste unique, inclassable et débordant d’inventivité. Le titre fait référence au lieu de travail de Ruedi Häusermann. Le dialogue se tisse aussi autour de Marcel Duchamp dont le compositeur s’inspire pour les titres de ses mouvements.
L’œuvre de Menoud est en perpétuelle évolution. « Je pars d’une idée simple. Nous la nourrissons en y travaillant collectivement, la complexifions, la faisons grandir et la simplifions à nouveau. Les musiciens, par ce qu’ils apportent, sont au centre de mon intérêt ».
Aller au-delà de la partition, libérer les énergies. Le jazz, swing, bebop ou free, la musique classique, ancienne ou actuelle, les musiques du monde, ou encore le rock, trash ou alternatif : autant d’influences dont il pourrait se revendiquer.
Une mélodie cosmique, majestueuse, jaillit des cuivres, accompagnée d’un réseau sonore martelé
par des cordes obsessionnelles. Des saxos explosent en improvisant sur un rythme endiablé à la batterie. Sur un fond harmonieux surgissent des sons improbables.
Où nous portera le courant du soir ?