6 · années de pèlerinage ( suisse ) - Jardinsmusicaux

6 · années de pèlerinage ( suisse )

Roger Muraro © Jean-Baptiste Millot

Sa 21.08.21

11:00

FRANZ LISZT ( 1811 – 1886 ) 
Années de pèlerinage ( 1835 – 39 )
Première année : Suisse

 
1. Chapelle de Guillaume Tell 
 
2. Au lac de Wallenstadt
 
3. Pastorale
 
4. Au bord d’une source
 
5. Orage
 
6. Vallée d’Obermann 
 
7. Églogue ( Hirtengesang )
 
8. Le mal du pays
 
9. Les cloches de Genève

ROGER MURARO, PIANO

 
 
Enregistré par RTS Espace 2

TROIS CONCERTS EXCEPTIONNELS
Roger Muraro se lance dans un incroyable marathon : l’intégrale des Années de pèlerinage.

La composition de cet important recueil pianistique, qui comprend vingt-sept pièces réparties en trois cahiers, s’est étendue sur une quarantaine d’années. Partie d’une cavale amoureuse qui conduisit Franz Liszt et Marie d’Agoult vers la Suisse puis l’Italie, cette œuvre gigantesque – qui n’aurait pu être qu’un journal / souvenir de voyage – est devenue le témoignage d’une quête de vérité et de grandeur à laquelle Liszt a soumis sa vie d’homme et son œuvre de musicien.

Le premier livre évoque la Suisse. Dans la préface, Liszt dit : Ayant parcouru ces derniers temps bien des pays nouveaux, bien des sites divers, bien des lieux consacrés par l’histoire et la poésie ; ayant senti que les aspects variés de la nature et les scènes qui s’y rattachent ne passaient pas devant mes yeux comme de vaines images, mais qu’elles remuaient dans mon âme des émotions profondes ; qu’il s’établissait entre elles et moi une relation vague mais immédiate, un rapport indéfini mais réel, une communication inexplicable mais certaine, j’ai essayé de rendre en musique quelques-unes de mes sensations les plus fortes, de mes plus vives perceptions… À mesure que la musique instrumentale progresse, se développe, se dégage des premières entraves, elle tend à s’empreindre de cette idéalité qui a marqué la perfection des arts plastiques, à devenir non plus une simple combinaison de sons, mais un langage poétique plus apte peut-être que la poésie elle-même à exprimer tout ce qui, en nous, franchit les horizons accoutumés, tout ce qui échappe à l’analyse, tout ce qui s’attache à des profondeurs inaccessibles, désirs impérissables, pressentiments infinis. C’est dans cette conviction et cette tendance que j’ai entrepris l’œuvre publiée aujourd’hui, m’adressant à quelques-uns plutôt qu’à la foule…

Roger Muraro, Berlioz et Liszt

X
X