FRÉDÉRIC CHOPIN
Études
Op. 25 nº 2 en fa mineur Les abeilles
Op. 25 nº 3 en fa majeur Le cavalier
Op. 10 nº 5 en sol bémol majeur Sur les touches noires
Op. 10 nº 3 en mi majeur Tristesse
Op. 10 nº 2 en la mineur Étude chromatique
Op. 10 nº 12 en ut mineur La révolutionnaire
Darina Gilmkhanova, piano
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Mazurkas op. 30
º 1 en ut mineur, Allegretto non tanto
Nº 2 en si mineur, Vivace
Nº 3 en ré bémol majeur, Allegro non troppo
Nº 4 en do dièse mineur, Allegretto
Nikita Kachaev, piano
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Études
Op. 10 nº 1 en ut majeur La cascade
Op. 25 nº 5 en mi mineur La fausse note
Op. 25 nº 6 en sol dièse mineur En tierces
Op. 25 nº 7 en ut dièse mineur Au violoncelle
Op. 10 nº 11 en mi bémol majeur En arpèges
Op. 25 nº 11 en la mineur Le vent d’hiver
Irina Bedoeva, piano
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Trésor national auquel Chopin n’a cessé de revenir tout au long de sa vie de compositeur, la mazurka est une danse à trois temps dont l’accent principal tombe sur les temps faibles, et plus particulièrement sur le second. Chopin en a conservé le rythme, mais, pour reprendre l’expression de Liszt, « il en a ennobli la mélodie et agrandi les proportions ». Aucune, ou presque, des quelques soixante mazurkas qu’il nous a laissées n’emprunte directement au folklore et Chopin tenait à préciser qu’elles n’étaient pas destinées à être dansées. En fait, ces courtes pièces étaient pour lui une sorte de jardin secret, dans lequel il prenait plaisir à s’évader hors des sentiers
battus, multipliant les trouvailles, les audaces et les pensées musicales les plus hardies.